331016421 03 01 01 JB John Benjamins Publishing Company 01 JB code REIN 28 Pb 15 9789027240576 BC 01 REIN 02 0925-4757 Reinardus 28 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">Reinardus</TitleText> <Subtitle textformat="02">Yearbook of the International Reynard Society. Volume 28 (2016)</Subtitle> 01 rein.28 01 https://benjamins.com 02 https://benjamins.com/catalog/rein.28 1 B01 Richard Trachsler Trachsler, Richard Richard Trachsler Universität Zürich 2 B01 Baudouin Van den Abeele Abeele, Baudouin Van den Baudouin Van den Abeele Université Catholique de Louvain 01 eng 191 v 185 LIT004130 v.2006 DSBB 2 24 JB Subject Scheme LIT.COMP Comparative literature & literary studies 24 JB Subject Scheme LIT.MED Medieval literature & literary studies 24 JB Subject Scheme LIT.THEOR Theoretical literature & literary studies 06 04 09 01 https://benjamins.com/covers/475/rein.28.png 04 03 01 https://benjamins.com/covers/475_jpg/9789027240576.jpg 04 03 01 https://benjamins.com/covers/475_tif/9789027240576.tif 06 09 01 https://benjamins.com/covers/1200_front/rein.28.pb.png 07 09 01 https://benjamins.com/covers/125/rein.28.png 25 09 01 https://benjamins.com/covers/1200_back/rein.28.pb.png 27 09 01 https://benjamins.com/covers/3d_web/rein.28.pb.png 10 01 JB code rein.28.01bar 1 22 22 Article 1 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">À propos du corbeau dans la traduction des <i>Vaticinia de summis pontificibus</i> par Jean Miélot</TitleText> <Subtitle textformat="02">quelques questions littéraires et philologiques</Subtitle> 1 A01 Elisabetta Barale Barale, Elisabetta Elisabetta Barale 01 Les analyses pionnières de H. Grundmann et les contributions essentielles de R. Lerner, M. Reeves, H. Millet et D. Rigaux ont éclairci quelques aspects des <i>Vaticinia de summis pontificibus</i> dans leur complexité, mais la fortune de l’opuscule en langue vernaculaire n’a pas encore été suffisamment étudiée. Cet article porte sur une traduction en français rédigée par Jean Miélot au XV<sup>e</sup> siècle et transmise par le manuscrit unique Giessen, Universitätsbibliothek, Hs 633a. Il se focalise sur quatre prophéties dans lesquelles le corbeau figure parmi les éléments symboliques demandant à être interprétés afin de décrypter le sens du <i>vaticinium</i> ; l’analyse de ces textes devrait permettre de préciser le rôle joué par les animaux dans la construction du sens allégorique des prophéties et d’exemplifier quelques-uns des problèmes philologiques posés par la mise en français de Miélot. 10 01 JB code rein.28.02cal 23 30 8 Article 2 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">La métamorphose des Minéides en chauves-souris dans l’<i>Ovide moralisé</i></TitleText> <TitlePrefix>La </TitlePrefix> <TitleWithoutPrefix textformat="02">métamorphose des Minéides en chauves-souris dans l’<i>Ovide moralisé</i></TitleWithoutPrefix> 1 A01 Angela Calenda Calenda, Angela Angela Calenda 01 La présente étude s’occupe de l’épisode de la transformation des filles de Minyas en chauves-souris, tel qu’il est décrit dans le quatrième livre de l’<i>Ovide moralisé</i>. Cette œuvre est la première traduction intégrale en langue romane des <i>Métamorphoses</i> et comprend quelques 72000 octosyllabes dans les manuscrits complets. L’ouvrage, probablement rédigé par un franciscain, a une valeur hautement didactique, qui ressort surtout dans les moralisations, que le clerc a ajoutées à la traduction des <i>Métamorphoses</i>. Dans un premier temps, nous analyserons la description de l’animal, qui mérite attention du fait que la chauve-souris est considérée, dans la tradition naturaliste antique, comme une bête hybride, entre oiseau et souris, ce qui donne lieu à un traitement original de la part de l’auteur de l’<i>Ovide moralisé</i>. De là, nous essayerons d’expliquer les multiples facettes de la chauve-souris à l’intérieur du mythe des Minéides, en étudiant les multiples sens qui en découlent dans le texte français, et leur utilisation pour illustrer le comportement du chrétien exemplaire. 10 01 JB code rein.28.03com 31 49 19 Article 3 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02"> <i>Langue</i> et <i>parole</i> de la <i>serpente</i> dans <i>La Faula</i> de Guillem de Torroella</TitleText> <Subtitle textformat="02">camouflage de la signification politique?</Subtitle> 1 A01 Anna Maria Compagna Compagna, Anna Maria Anna Maria Compagna 01 Vers 1375, le Majorquin Guillem de Torroella écrivit un roman de 1265 vers en langue occitano-catalane. Il s’agit de <i>La Faula</i>, le récit d’un voyage du narrateur à dos de baleine, jusqu’à l’Île enchantée. Là, après une conversation en français avec une <i>serpente</i>, il rencontre Morgane et le roi Arthur. Cette <i>serpente</i> parle français comme Arthur et Morgane. Notre analyse portera notamment sur le discours de la <i>serpente</i>: un animal qui parle… La langue, donc, est le français, mais un français improbable: un français “catalanisé,” qui est non seulement celui de la <i>serpente</i> mais aussi celui d’Arthur et de sa sœur. Une fois de plus, c’est donc dans le merveilleux, et plus particulièrement derrière les références à une culture zoomorphe, que la signification politique possible du texte se trouverait camouflée. Est-il possible qu'un texte comme celui-ci ne dispose que d'une signification didactique et morale sans toute portée politique? Y a-t-il des textes littéraires dépourvus sens politique? Les merveilles et les références à une culture zoomorphe permettent de camoufler l'importance politique, déjà suggérée par l'analyse du contexte historique que semble évoquer l’œuvre (Espadaler), de même que par l'examen de sa tradition textuelle: les lacunes que comportent trois  des quatre témoins manuscrits ne paraissent pas fortuites, mais intentionnelles, résultat d’une sorte de censure, que la circulation de l'œuvre a dû subir (Compagna). Ce camouflage n'aurait ainsi pas réussi à convaincre le parti victorieux, opposé à celui de Guillem de Torroella, perdant, qui s’est alors réfugié dans le monde de la littérature… 10 01 JB code rein.28.04din 50 64 15 Article 4 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">Renart et les escoufles, l’intertextualité de l’univers animal médiéval dans <i>le Chevalier Silence</i> de Jacques Roubaud</TitleText> 1 A01 Leticia Ding Ding, Leticia Leticia Ding 01 <i>Le Chevalier Silence</i> (1997) est l’œuvre de l’oulipien Jacques Roubaud. Ce texte se présente comme une réécriture du <i>Roman de Silence</i> d’Heldris de Cornouailles (XIII<sup>e</sup> siècle), mais rapidement, au fil de la lecture, on se rend compte que le récit roubaldien emprunte un grand nombre de passages à d’autres textes médiévaux. Parmi ceux-ci, Roubaud réactualise le <i>Roman de Renart</i> et <i>L’Escoufle</i> de Jean Renart. La manière dont il remet au goût du jour ces deux œuvres passe par un jeu intertextuel et un entrelacement des textes, où les personnages des deux récits se retrouvent dans un même système diégétique. Par ce mécanisme d’écriture, Roubaud veut, d’une part, faire découvrir ou redécouvrir la littérature médiévale à un jeune public et à un lecteur moderne, en l’amusant. D’autre part, il s’adresse également aux médiévistes, car le jeu intertextuel, fruit d’une grande érudition, propose des énigmes au sujet des sources et des références empruntées. 10 01 JB code rein.28.05end 65 80 16 Article 5 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">Antigone, “cigoigne orde et vilz”</TitleText> <Subtitle textformat="02">L’histoire d’un portrait énigmatique dans l’<i>Ovide Moralisé</i></Subtitle> 1 A01 Laura Endress Endress, Laura Laura Endress Universität Zürich 01 Le mythe d’Antigone transformée en cigogne a trouvé son chemin de l’Antiquité gréco-romaine vers le Moyen Âge occidental à travers les <i>Métamorphoses</i> ovidiennes, adaptés au XIV<sup>e</sup> siècle dans l’immense poème qu’est <i>l’Ovide Moralisé</i>. En retravaillant la matière mythologique dans le contexte chrétien, l’auteur de cette œuvre médiévale a fait de l’évocation succincte et anecdotique de la cigogne chez Ovide un discours moralisateur étendu qui multiplie les traits dépréciatifs attribués à l’oiseau blanc, en lui conférant une image foncièrement négative. La présente contribution tentera de mettre en lumière le cheminement et les possibles raisons de cette évolution, en examinant les différentes sources qui ont fourni des matériaux pour la composition du portrait tardo-médiévale de la cigogne moralisée. 10 01 JB code rein.28.06kay 81 99 19 Article 6 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">Rigaut de Berbezilh, the <i>Physiologus Theobaldi</i>, and the opening of animal inspiration</TitleText> 1 A01 Sarah Kay Kay, Sarah Sarah Kay 01 In two of his songs (421.1 and 421.2) the troubadour Rigaut de Berbezilh aspires to sing in response to a voice that is bestial yet somehow metaphysical. Scholars have attributed these animal images to the influence of the <i>Physiologus</i>, but Rigaut’s likeliest source in that tradition has not yet been identified. This article proposes to fill that lacuna by contending that the bestiary redaction closest to Rigaut’s imagery is the <i>Physiologus Theobaldi</i>, a verse text that unlike other bestiaries was used to teach Latin poetry and even song. In both the <i>Physiologus Theobaldi</i> and (though in a different way) Rigaut’s songs, animals’ breath and voice are identified with life and spirit, an identification that places these works within the wider medieval context of natural philosophical interest in <i>pneuma</i>. Whereas Theobaldus allegorizes his beasts in the third person, Rigaut’s first-person lyrics assume their voice, breath, life or spirit as potentially his own. He thereby opens his songs to a being that is not human. No longer anthropocentric, they enact a hybridity that we find elsewhere associated with revelation and apocalypse. The horizon of human history that opens (in Heidegger’s sense) the world of human language is thereby in turn opened up to that which it closes off, and the demarcations by which humanity defines itself are suspended. 10 01 JB code rein.28.07lec 100 110 11 Article 7 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">Le miniature di <i>Renart le Contrefait</i> nel manoscritto Paris BnF fr. 1630</TitleText> <TitlePrefix>Le </TitlePrefix> <TitleWithoutPrefix textformat="02">miniature di <i>Renart le Contrefait</i> nel manoscritto Paris BnF fr. 1630</TitleWithoutPrefix> 1 A01 Margherita Lecco Lecco, Margherita Margherita Lecco 01 Le manuscrit fr.1630 de la Bibliothèque Nationale de France, qui nous a transmis la rédaction A de <i>Renart le Contrefait</i> (1319–1322), contient 31 miniatures. Elles accompagnent fidèlement le texte, révélant la présence de certains éléments satiriques, comme le sermon que Renard prononce devant un auditoire d’oiseaux. On peut y voir une parodie du sermon que saint François avait adressé aux oiseaux, les incitant à l’obéissance et à l’humilité. Dans le <i>Contrefait</i> les mêmes mots poussent les animaux dans la bouche de Renart… Peut-on y voir une parodie, et donc une critique, à l’égard de saint François, de son enseignement sur la pauvreté et des Franciscains, qui semble se lire parfois dans quelques épisodes du texte? 10 01 JB code rein.28.08lec 111 129 19 Article 8 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">Un animal très ambigu</TitleText> <TitlePrefix>Un </TitlePrefix> <TitleWithoutPrefix textformat="02">animal très ambigu</TitleWithoutPrefix> <Subtitle textformat="02">La chauve-souris dans la littérature savante et dans les mentalités médiévales</Subtitle> 1 A01 Jacqueline Leclercq-Marx Leclercq-Marx, Jacqueline Jacqueline Leclercq-Marx 01 À la fois vivipare et dotée d’ailes lui permettant de voler, la chauve-souris occupe une place ambiguë dans la classification zoologique d’Aristote, tandis qu’Ésope et Phèdre ont tiré argument de cette forme d’hybridité pour construire des fables à la morale par ailleurs contradictoire. Par contre, Pline en fit un oiseau. On verra ici comment cet héritage complexe fut transmis au Moyen Âge et intégré dans la littérature savante – d’abord les écrits des Pères de l’Église, puis essentiellement la littérature didactique (bestiaires et encyclopédies) et succinctement, les fables. On constatera ainsi que l’interprétation symbolique dont elle fut l’objet dans ce cadre atteste d’une double valorisation, à la fois positive et négative. Il appert toutefois d’après certains indices – notamment iconographiques – que dans les faits, la chauve-souris fut diabolisée et pourchassée par le peuple. Face à ces divergences en termes de perception, on tentera de comprendre les raisons qui ont fait que ce drôle d’oiseau a occupé une place à ce point particulière dans l’imaginaire médiéval. 10 01 JB code rein.28.09les 130 141 12 Article 9 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">La femme, le chien et le clerc</TitleText> <TitlePrefix>La </TitlePrefix> <TitleWithoutPrefix textformat="02">femme, le chien et le clerc</TitleWithoutPrefix> <Subtitle textformat="02">le <i>Dame Sirith and the Weeping Bitch</i> moyen-anglais</Subtitle> 1 A01 Françoise Le Saux Saux, Françoise Le Françoise Le Saux 01 Cette étude explore le réseau symbolique entre femme et animal dans le fabliau moyen-anglais <i>Dame Sirith and the Weeping Bitch</i>, et offre une réinterprétation du personnage de Margery à la lumière du <i>Liber vaccae</i>. Cet ouvrage (pseudo-)scientifique bien connu dans les milieux universitaires dès le début du XIII<sup>e</sup> siècle atteste une croyance en la possibilité de transformer un être humain en animal: la crédulité de la jeune femme relèverait ainsi d’un trait de société, tout autant que d’une faiblesse personnelle. Les changements apportés par Caxton à sa version du fabliau – en particulier, sa substitution d’une chienne par une chatte dans son récit de la ruse de l’entremetteuse, et un retour au context païen de l’histoire telle que la relate Petrus Alfonsi – sont révélateurs d’un désir de distanciation par rapport à une thématique plus dérangeante que ne l’aurait soupçonné le lecteur du XXI<sup>e</sup> siècle. 10 01 JB code rein.28.10pez 142 167 26 Article 10 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">“Una cerbia bianchissima e bella”</TitleText> <Subtitle textformat="02">Notes on the white hind in classical and medieval literature and its developments in the Italian Renaissance</Subtitle> 1 A01 Stefano Pezzè Pezzè, Stefano Stefano Pezzè 01 Considering European literature’s relationship with animals, it is immediately evident that the stag (and its feminine counterpart, the doe) performs a prominent role, and that this role has evolved considerably throughout cultures and centuries. Of further interest is the symbology associated with white stags and hinds, creatures which make several appearances in Western literature and art. Whilst the meanings they carry vary according to space and time, their main feature – being guiding animals – remains basically constant. After a presentation of the most important values of the symbol from the classics to French literature, this paper aims to explore its recurrences in Italian literature in the 14th and 15th century, in order to confirm the survival of the guiding pattern and to unravel the relationships between the Italian examples and their precedents. 10 01 JB code rein.28.11str 168 184 17 Article 11 <TitleType>01</TitleType> <TitleText textformat="02">The <i>Physiologus</i> and the Greek Papyri</TitleText> <TitlePrefix>The </TitlePrefix> <TitleWithoutPrefix textformat="02"><i>Physiologus</i> and the Greek Papyri</TitleWithoutPrefix> <Subtitle textformat="02">Animals in comparison</Subtitle> 1 A01 Marco Stroppa Stroppa, Marco Marco Stroppa 01 In Greek literary papyri coming from Egypt we can find only a few evidences of works about animals, for example fragments of Aristotelian works or works linked to the scientific production. Only in recent years two papyri were published that contained a “bestiary” in a broad sense. <br />The first papyrus is a fragment of the <i>Physiologus</i>, one of the most important ancient Greek treatises devoted to the animals: it is a fragment small in size, but of great importance since it testifies the spreading of this work. <br />The second papyrus full of animal figures is the so-called Artemidorus Papyrus, which on one side bears the drawings of many animals. In some cases it is possible to trace them back to the animals described in the chapters of the <i>Physiologus</i>, and determine connections between such different products, an illustrated scroll belonging to the first century AD and a Christian essay of the third century AD. 02 JBENJAMINS John Benjamins Publishing Company 01 John Benjamins Publishing Company Amsterdam/Philadelphia NL 04 20170406 2016 John Benjamins 02 WORLD 08 400 gr 01 JB 1 John Benjamins Publishing Company +31 20 6304747 +31 20 6739773 bookorder@benjamins.nl 01 https://benjamins.com 01 WORLD US CA MX 21 1 01 02 JB 1 00 171.00 EUR R 02 02 JB 1 00 181.26 EUR R 01 JB 10 bebc +44 1202 712 934 +44 1202 712 913 sales@bebc.co.uk 03 GB 21 02 02 JB 1 00 144.00 GBP Z 01 JB 2 John Benjamins North America +1 800 562-5666 +1 703 661-1501 benjamins@presswarehouse.com 01 https://benjamins.com 01 US CA MX 21 2 01 gen 02 JB 1 00 257.00 USD