Soulignant avec Rorty et Davidson la dimension non-cognitive de la métaphore, et repérant avec M. Hesse l'absence de frontière entre le littéral et le métaphorique, c'est-à-dire entre la signification et l'usage, l'A. montre que ces deux positions ne sont pas incompatibles, et que le rapprochement entre la signification et l'usage permet de répondre à la question soulevée par Davidson: d'où une métaphore morte tire-t-elle un second sens littéral?. Examinant la conception de l'interaction qu'oppose M. Black au non-cognitivisme, ainsi que le holisme linguistique que lui attribuent M. Hesse et M. Arbib, l'A. conclut à la dés-unité de la métaphore et au continuum de possibilités qui existent entre la paraphrase et le sens courant