Translating Medieval German
Some Observations from the Workshop
L'article recense d'abord quelques-uns des probèlmes associés à la traduction de la littérature allemande médiévale: dictionnaires dépassés, incertitudes concernant le texte original, passage d'une forme orale à une forme écrite, difficultés de rendre actuelle la terminologie culturelle médiévale. Ce qui mène à la considération des quatre domaines suivants:
1. les destinataires du texte
2. le niveau stylistique
3. la forme appropriée
4. les paramètres de la présentation.
On voudrait suggérer ici, en ce qui concerne les destinataires du texte, qu'il n'est pas nécessaire en soi de faire des concessions dans la traduction des concepts non familiers, car on peut assumer que la plupart des lecteurs s'attendent à trouver dans un texte médiéval un monde différent du leur. En ce qui concerne le niveau stylistique, le traducteur se doit bien sûr de considérer le registre des poètes médiévaux, mais doit se souvenir aussi de ses limites et se garder de la tentation "d'améliorer" (au nom d'une lecture plus aisée) ce qui, fondamentalement, a été un texte oral. S'agissant des considérations de forme, l'article considère aussi les mérites et les difficultés qui s'attachent à la traduction en prose de textes versifiés (tant narratifs que lyriques) et se termine par un examen des paramètres possibles de la présentation de ces traductions (qu'elles soient juxtaposées ou non à l'original) afin de mieux aider le lecteur à s'y retrouver.