Abstract
Repetition or reiteration is a phenomenon common in language, music, religion, and literature, and has been studied extensively by linguists and rhetoricians. Unfortunately, it has not been investigated in Translation Studies because repetition is essentially an aspect of comparative rhetoric, a burgeoning discipline that is still in an embryonic stage. Among other things, it deals with how a particular rhetorical device functions in a certain language, and whether that function is preserved, metamorphosed, or compromised in translation. A rhetorical device does not necessarily require verbatim translation, because one must take into consideration such factors as genre, discourse, and text.
Rhetorical repetition is used for emphasis, exaggeration, or the creation of parallel structures. Sometimes, repetition is much more subtle, where it enhances the contents or the message of the literary work. Several translation examples are discussed within this context to show where and how translation fails because it has not taken into consideration the constraints behind reiteration.
The paper attempts to show how different translators have rendered repetition in poetry and prose in literary texts from English and Arabic. Translators handle reiteration in one of three ways: translate repetition as repetition; opt for variation; or completely ignore it. Although there are as yet no established rules concerning the translation of repetition, it seems that in non-literary contexts, and unless reiteration is markedly motivated, it is safe to translate it as variation. In literary works, however, translation or repetition should be approached with greater caution because it is always foregrounded, and hence its translation as repetition is recommended. Variation or omission of repetition in translating literature could result in gross misjudgment and distortion of the author’s intention.
Résumé
La répétition ou réitération est un phénomène commun à la langue, la musique, la religion et la littérature; elle a été étudiée de façon approfondie par les linguistes et rhétoriciens. Malheureusement, elle n’a pas fait l’objet de recherches dans la Traductologie, car la répétition est essentiellement un aspect de la rhétorique comparative, discipline croissante encore au stade embryonnaire. Entre autres éléments, elle traite de la façon dont un outil rhétorique spécifique fonctionne dans un certain langage et si cette fonction est préservée, métamorphosée ou compromise dans la traduction. Un outil rhétorique ne suppose pas nécessairement de traduction mot-à-mot parce qu’il faut prendre en considération des facteurs comme le genre, le discours et le texte.
La répétition rhétorique est utilisée pour créer de l’emphase, de l’exagération ou pour établir des structures parallèles. Parfois, la répétition est bien plus subtile lorsqu’elle met en évidence le contenu du message de l’oeuvre littéraire. Plusieurs exemples de traduction sont discutés pour démontrer où et comment la traduction présente des défauts parce qu’elle n’as pas pris en considération les contraintes derrière la réitération.
L’article tente de montrer comment différents traducteurs ont rendu la répétition en poésie et en prose dans les textes littéraires, de la langue anglaise vers la langue arabe. Les traducteurs manient la réitération de l’une de ces trois façons: traduire la répétition telle qu’elle est; opter pour la variation; ou bien l’ignorer complètement. Bien qu’il n’existe pas encore de règles établies à propos de la traduction de la répétition, il semble que dans les textes non littéraires, et à moins que la réitération ne soit fortement motivée, il est prudent de la traduire comme une variation. Cependant dans les ouvrages littéraires, la traduction de la répétition devrait être abordée avec une plus grande prudence parce qu’elle est toujours au premier plan, et donc une traduction comme répétition est recommandée. La variation ou l’omission de la répétition lors de la traduction d’ouvrages littéraires pourrait avoir comme conséquence une appréciation gravement erronée et une distorsion de l’intention de l’auteur.