Katena and Translations of Literary Masterpieces
Abstract
The author of the article claims that masterpieces need invisible translation. In order to “measure” the quality of a translation of a literary masterpiece, a critic has to compare the translation with its original and choose the best method of evaluating the translated text. The method which she proposed in this article was based on the attempt to discover the signifi cant and the most significant features of the orginal (by means of katena adapted from bibliology) and finding these features in its translations. The original was the starting-point of her analysis and she demanded as much faithfulness as possible to the original. Thus she began her analysis with the examination of Norwid’s poem: Fatum using (as katena demands) its interpretations and critics’ commentaries. She pointed out six features which constituted the specific quality of Norwid’s poem and therefore should be conveyed in its translation. Then she analysed Jerzy Peterkiewicz and Burns Singer’s translation of Fatum. She noticed that these translators made the assumption that the structure of the poem was most important. They maintained the rhymes of the original, but at the same time forfeited its brevity. In her opinion the failure of Peterkiewicz and Singer’s translation is attributable to their lack of knowledge of Norwid’s text and its interpretations. Peterkiewicz and Singer did not convey in depth any of the six features which constitute the specific quality of Norwid’s poem. Thus the readers of their translation of Fate will never realize that they are dealing with a masterpiece of Polish poetry.
Résumé
L’auteur de cet article estime que les chefs-d’oeuvre nécessitent une traduction invisible. Pour «mesurer» la qualité de la traduction d’un chef-d’oeuvre littéraire, un critique doit comparer la traduction à son original et choisir la meilleure méthode pour évaluer le texte traduit. La méthode qu’elle proposait dans cet article était basée sur la tentative de découvrir les traits significatifs et les traits les plus significatifs de l’original (au moyen de katena adapté de la bibliologie) et sur la présence de ces traits dans ses traductions. L’original constituait le point de départ de son analyse et elle exigeait de l’original la plus grande fidélité possible. Elle a donc commencé son analyse en examinant le poème de Norwid : Fatum, en utilisant (comme l’exige katena) ses interprétations et ses commentaires critiques. Elle a relevé six éléments qui composaient la qualité spécifique du poème de Norwid et qui devaient, par conséquent, apparaître dans sa traduction. Puis, elle a analysé la traduction de Fatum par Jerzy Peterkiewicz et Burns Singer. Elle a remarqué que ces traducteurs avaient supposé que la structure du poème était ce qui importait le plus. Ils ont conservé les rimes de l’original mais, en même temps, ont perdu sa concision. À son avis, l’échec de la traduction de Peterkiewicz et de Singer était dû au manque de connaissance du texte de Norwid et de ses interprétations. Peterkiewicz et Singer n’ont rendu en profondeur aucun des six éléments qui constituent la qualité spécifi que du poème de Norwid. Aussi les lecteurs de leur traduction de Fate ne se rendront-ils jamais compte qu’il s’agit d’un chef-d’oeuvre de la poésie polonaise.