Edited by Richard Trachsler and Baudouin Van den Abeele
[Reinardus 34] 2022
► pp. 175–192
Les armoriaux arthuriens indiquent, pour chaque chevalier de la Table Ronde, l’écu qu’il arbore et permettent ainsi d’identifier le personnage. La plupart du temps, il s’agit d’un animal ou d’un objet, parfois d’un motif géométrique qui est attribué de manière univoque à un porteur spécifique. Or la tradition manuscrite n’est pas toujours unanime quand il s’agit d’indiquer l’image qui figure dans l’écu. Dans quelques cas apparaissent en effet des contradictions pouvant concerner le texte ou le dessin. La présente étude porte sur un certain nombre de ces cas où un mot difficile ou un dessin impossible à interpréter ont généré un problème qui s’est ensuite propagé dans la tradition manuscrite. Nous étudions en particulier les animaux énigmatiques qui figurent dans l’écu de Calogrenant, dans celui de Galinde, de Virant de la Roche, de Solinan et du Chevalier des Sept Voies. L’objectif est de comprendre l’origine de la confusion et d’observer les réactions des copistes et des peintres face au problème.
Article language: French