Du serpent à la chèvre et du renard au cerf
Confusions et substitutions dans le bestiaire héraldique de la Table Ronde
Les armoriaux arthuriens indiquent, pour chaque chevalier de la Table Ronde, l’écu qu’il arbore et permettent
ainsi d’identifier le personnage. La plupart du temps, il s’agit d’un animal ou d’un objet, parfois d’un motif géométrique qui est
attribué de manière univoque à un porteur spécifique. Or la tradition manuscrite n’est pas toujours unanime quand il s’agit
d’indiquer l’image qui figure dans l’écu. Dans quelques cas apparaissent en effet des contradictions pouvant concerner le texte ou
le dessin. La présente étude porte sur un certain nombre de ces cas où un mot difficile ou un dessin impossible à interpréter ont
généré un problème qui s’est ensuite propagé dans la tradition manuscrite. Nous étudions en particulier les animaux énigmatiques
qui figurent dans l’écu de Calogrenant, dans celui de Galinde, de Virant de la Roche, de Solinan et du Chevalier des Sept Voies.
L’objectif est de comprendre l’origine de la confusion et d’observer les réactions des copistes et des peintres face au
problème.
Article outline
- Les armes de Solinan du Bois Grand
- Les armes de Calogrenant
- Les armes de Galinde du Tertre
- Les armes de Virant de la Roche
- Les armes du chevalier des Sept Voies
- Remarques
Article language: French