De l’Achmetis Oneirocriticon au Somniale Danielis français, ou comment la hyène devint truie
L’Achmetis Oneirocriticon, composé en grec à Byzance autour du Xe siècle, est arrivé de manière plus ou moins intacte dans l’Occident du XIIIe/XIVe siècle. Ce sont, dans l’ensemble, presque les mèmes images oniriques, dans un ordre très proche et véhiculant à peu près la même signification qui circulent désormais sous un autre nom, le Somniale Danielis, en latin et en français. La présene contribution se propose d’étudier les modifications qui interviennent au cours de cette transposition géographique et culturelle, à l’aide d’un échantillon de textes pris dans la partie consacrée aux animaux.