Vol. 1:1 (2003) ► pp.77–96
3-Party 2-Language Model of Interpreting Revisited
Dans cet article l’auteur reprend le modèle d’interprétation à 3 parties et 2 langues (proposé par Kirchhof en 1976) pour focaliser les points suivants à base d’une version adaptée du modèle. Il est intrinsèquement impossible d’encoder la totalité d’un concept (idées et sentiments) que souhaite transmettre l’émetteur de message (nécessité donc de tenir compte des éléments implicites du message). On peut d’autre part exprimer le même concept sous différentes manières (ce qui offre une possibilité d’économiser le nombre de mots). Pour l’interprète il est essentiel et inévitable d’ « interpréter » le message pour assurer sa mission et se donner tous les moyens dont il dispose : il mobilise non seulement toutes ses connaissances relatives au sujet mais aussi doit se référer obligatoirement à ses propres valeurs si l’on raisonne au sens strict du terme. Toutefois, il peut rendre son interprétation plus objective au moyen de « geler » temporairement ses valeurs personnelles. Interpréter dans une combinaison anglais-japonais représente un parcours plus important que la combinaison anglais-français, ce qui ne signifie pas toujours une tâche plus facile. Enfin, l’auteur observe le besoin et la pratique ainsi que les intérêts de plus en plus croissants d’interprétation envers la langue B surtout dans le contexte d’élargissement de l’Union Européenne.
https://doi.org/10.1075/forum.1.1.05kon
References
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