Edited by Brian J. Levy and Paul Wackers
[Reinardus 10] 1997
► pp. 17–43
Résumé Le fabliau de Boivin de Provins, que distinguent sa qualité littérare et la truculence du récit, a été souvent retenu pour illustrer le genre dans les anthologies. J. Rychner le premier a attiré l'attention sur les divergences textuelles entre les manuscrits existants, où l'on doit voir deux versions différentes du même récit, et il a retenu l'exemple de Boivin pour caractériser le phénomène de remaniement dans le développement d'une tradition manuscrite, désignant la leçon de A comme la plus proche de l'original. A sa suite, la "lecture" du fabliau s'est faite constamment en partant de A, pour analyser P comme le témoin d'une réécriture assimilable à une corruption du conte primitif. Un nouvel examen des deux leçons semble permettre d'aboutir à des conclusions radicalement opposées.